Actualité : Mars 2015

Remboursement de la pilule CerazetteCerazette ( desogestrel 75 mg ) est sortie sur le marché en l’an 2000. Mais elle n’est remboursée que depuis quelques mois dans le sillage de la crise des pilules de 3° génération. Pour Cerazette ce remboursement est une consécration et une réhabilitation après 15 années d’existence non remboursée. Longtemps associée aux pilules de 3° génération et amalgamée à ces dernières, le desogestrel 75 mg, a fini par s’en démarquer.


Car il ne suffit pas que le contraceptif contienne une progestérone dite de 3° génération (3G), à savoir le désogestrel pour le mettre dans la catégorie des pilules des 3 et 4G. Pour qu’il en soit ainsi il aurait fallu que le progestatif en question soit associé à un œstrogène ; car ce classement en terme de génération ne concerne que les pilules combinées œstroprogestatives. Or Cerazette n’en contient pas.

Cette absence d'œstrogène fait toute la différence avec les autres pilules et conditionne toutes ses qualités qui manquent aux autres en particulier l’absence de risque de phlébite. Ceci a été décisif pour le remboursement. Car parallèlement, les pilules 3 et 4G ont été déremboursées à cause d’une augmentation de ce risque. Peu importe que le confort et la protection probable du cancer du sein n’aient pas été pris en compte par les autorités sanitaires, l’important est la chute du prix de cette pilule. Ce dernier avait déjà baissé avec l’arrivée de génériques sur le marché, il s’est effondré grâce à Optimizette : 3,89 euros les 3 plaquettes.

Ce remboursement ouvre la voie à une vaste utilisation de Cerazette.

Il reste à convaincre davantage de femmes de l’absence de danger à supprimer les règles et plus encore de l’intérêt de les supprimer pour leur santé présente et à venir.